The Anthropocene Atlas of Geneva [TAAG]: Representations of Global Environmental Change in Geneva Urban Ecologies

Projet soutenu par le FNS (Fonds National Suisse de la recherche Scientifique)
100016_160004, 2016-2018

Initié et réalisé au Programme Master de recherche CCC critical curatorial cybermedia studies, unité d’enseignement de la Haute École d’Art et de Design (HEAD), Genève

objectifs
historique de la recherche

Le projet de recherche transdisciplinaire The Anthropocene Atlas of Geneva (TAAG) étudie la façon dont les acteurs (citoyens, état, ville, chercheurs) d’une région répondent aux changements environnementaux globaux, les représentations qu’ils en produisent avec une large variété de moyens, ainsi que la façon dont ils traduisent ces savoirs dans des pratiques quotidiennes.

TAAG s’inscrit dans le cadre des débats sur le concept d’« Anthropocene » (l’âge de l’homme industriel), à savoir la proposition de marquer l’avènement d’une nouvelle époque géologique dominée par l’impact des sociétés industrialisées. Annonçant l’émergence de l’espèce humaine comme force géologique majeure, de nature à influer sur le climat et sur les divers écosystèmes qui conditionnent la vie sur terre à une échelle planétaire, le terme a suscité des débats vigoureux dans les sciences de la nature, les sciences sociales et les humanités depuis son introduction en 2000.

En analysant les représentations locales des changements environnementaux globaux, ainsi que leur condition de production, cette recherche entend aider les acteurs concernés à mieux saisir la position qu’ils occupent dans le cadre de transformations sociales et politiques en devenir.

Conduit par une équipe de chercheurs en philosophie et en art, tout en s’appuyant sur un réseau de chercheurs en sciences de la nature, sciences sociales et en architecture, TAAG se présente comme l’une des rares recherches à enquêter sur les représentations de l’Anthropocène en se limitant à un espace géographique donné: celui de la ville cosmopolite de Genève. L’Atlas, produit dans le cadre de ce projet, prendra la forme d’une archive en ligne de textes, images, films, entretiens et articles scientifiques. Elle conduira à la conception et réalisation d’une exposition et d’un livre.

Initiée en 2011, la recherche, d’abord intitulée Re-projecting Ecologies through Artistic Practices and Critical Theory [RE_ACT] étudie comment, en partant des menaces écologiques et des défis écosophiques, la crise de la biosphère met en question la façon dont les humains font société avec les non-humains. Le projet reçoit un soutien à l’« esquisse » du Fonds stratégique de la HES-SO (octobre-décembre 2012), pour poursuivre la recherche sur les cultures écologiques émergentes. Elle est déposée au FNS en avril 2013, puis en avril 2015 sous le titre Emerging Culture of Sustainability Representations of Global Environmental Change in Geneva's Urban Ecologies. Elle deviendra The Anthropocene Atlas of Geneva [TAAG] présenté au FNS en avril 2016 et reçue avec succès.

The Anthropocene Atlas of Geneva [TAAG] est le résultat de quatre ans d’étude et de recherche au sein du Programme Master de recherche CCC et du Séminaire Pré-Doctorat/PhD à l’Ecole d’art et de design de Genève. C’est dans ce contexte que TAAG se construit et se développe organisant trois journées d’étude et colloques internationaux, interdisciplinaires (2012-2015). TAAG est un projet collaboratif soutenu par des chercheurs, des consultants externes, et par des artistes en lien avec le réseau international établi par le Programme de recherche CCC.
Depuis l’accord de collaboration doctorale avec le département postgrade et de recherche du Chelsea College of Art de l’Université des arts de Londres (2014), une équipe londonienne développe The Anthropocene Atlas of London [TAAL] et collabore avec TAAG à l’occasion de deux séminaires annuels, l’un tenu à Genève et l’autre à Londres. A cette occasion des parcours dans les villes sont organisés.

Visite de l’Herbier du Jardin botanique, Genève 2014

Fragment de cartographie TAAG 2015

Premier bourgeon du marronnier de la Treille, mars 2015

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