Semaine TLP 3 workshops au choix.

Pour les étudiant-e-s de 1ère année / 2ème année / 3ème année.

  1. Workshop KRÄFTE – Punk’s  not dead – Une esthétique de fragilité, 

 

Audrey Leuba

Josephine Berthou

Cardoso Samuel

Mado Eischenbrener

Lou Cohen

Anais Bouvet

Oélia Gouret

Timothée Zourabichvilli

Ines Berdugo

Margot Lançon

 

Séminaire pratique de deux semaines avec Fred Kelemen, en commun avec les départements cinéma et mode,  10 étudiants I.F(parlant anglais svp), HEAD, Genève 2018. Il est a noté que ce workshop s’étendra sur une deuxième semaine au courant du mois de Mars (date à venir). Votre participation au projection du mardi et mercredi soir en salle de Cinéma est obligatoire.

Lieu de rdv à venir avec un mail de l’option Cinéma.

L’expressionnisme allemand, qui trouva sa fin brutale dans ledit 3e Reich, n’a pas seulement continué d’exister dans le Film noir d’ Hollywood, mais rayonna également dans le mouvement Punk des années 70 et 80. Les deux influençèrent et influencent encore esthétiquement à la fois le cinéma expérimental et la culture pop contemporaine.  Les parallèles de ces deux mouvements artistiques seront analysées au sein du séminaire à partir des exemples et les positions exprimées rendues explicites. Se basant sur une scène de la pièce du théâtre «Kräfte » (forces) de 1914 du poète expressionniste August Stramm, nous allons tourner d’une façon libre et expressive des plan-séquences à la fois sauvage – tendre, silencieux ou strident, stylisés à différents niveaux, dans une esthétique de fragilité, donnant ainsi à une humanisation de la surface, espace et temps. La pièce « Kräfte » ne contient presque que des dialogues, sans les didascalies réductrices, ce qui laisse un champ d’association très large et permet des interprétations individuelles et très différentes. Le lieu de tournage sera le plateau. L’accent est mis sur la vision filmique / esthétique, l’élaboration scénique et des dialogues de chaque version et la réalisation visuelle avec la caméra.

Les étudiants des départements cinéma, de la mode et de l’option information fiction (arts visuels) collaboreront ensemble, étant conscients de l’idée du cinéma en tant que « Gesamtkunstwerk » (Œuvre d’art totale). De la même façon que la relation dans la mode entre les parties de peau vêtues et celles dévêtues est essentielle, la force évocatrice du langage cinématographique s’opère à partir de la relation du visible et de l’invisible, de l’exprimé et du dissimulé, de ce qui est touché par la lumière et ce qui peut être deviné dans l’obscurité.

La scène choisie doit être mise en scène et tournée dans un plan-séquence, c’est à dire dans un seul plan, sans montage. Il peut s’agir d’un travelling avec Dolly, d’un steady cam, caméra sur l’épaule ou sur le poing ou encore statique sur pied.

Fred Kelemen est un réalisateur, cinéaste, chef opérateur, metteur en scène, acteur et écrivain, né à Berlin en 1964. Après avoir étudié la peinture, la musique, la philosophie, les sciences religieuses et le théâtre, il entre à l’Académie allemande du film et de la télévision à Berlin (DFFB) et sort avec un diplôme de réalisateur et directeur de la photographie. Son film de diplôme « Fate » reçoit le German National Film Award en 1995. Depuis, en plus de sa carrière de réalisateur, il a travaillé comme directeur de la photographie pour des films de Béla Tarr (Voyage à la Plaine, 1995, L’Homme de Londres, 2007, Le Cheval de Turin, 2011), Rudolf Thome (Le Visible et l’Invisible, 2006), Gariné Torossian (Pierre, Time, Touch, 2005) ou encore Joseph Pitchhadze (« Sukaryot / Sweets », 2012/2013). http://www.fredkelemen.com/index.html

 

  1. Workshop DOCUMENTS. 

 

Neige Sanchez

Fanny Desarzens

Arnaud Grand Chavin

Sofian Lacaze

Lucas Ballester

Alexandrine Ivanouchkina

Sawsane Hema

Zoila Quintanilla

 

Séminaire pratique en commun avec l’option Appropriation,  8 étudiants I.F, HEAD, Genève 2018

Lieu de rdv à venir avec un mail de l’option Appropriation.

La photographie est prise dans un processus de dissolution et de dissémination. Néanmoins, l’attrait documentaire de l’image photographique reste une source de fascination. Un document est « un morceau d’histoire », ou est aussi « une espèce de fiction ». Ce workshop propose d’étudier certains textes qui adressent l’image et la représentation en général, aussi bien que la lit rature. Les questions suivantes seront abordées: Quel est l’effet de réel que  la photographie et la littérature partagent? Comment construire des fictions documentaires? Comment établir un rhétorique de l’image photographique?

 

Matériel:

Tirages numériques et analogues; film et développement; planches contact

 

Bibliographie:

Paul Nougé: subversion des Images

Georges Rodenbach: Bruges la Morte

Franz Kafka: The Burrow; Office Writings; the Hunger Artist

Maxime du Camp et Gustave Flaubert: Voyage en Orient

Paul Valéry: Centenaire de la Photographie

Martha Rosler: Semiotics of the Kitchen; The Bowery

Walker Evans; James Agee: Let us now praise famous men

Susan Sontag: On Photography

Jean Christophe Bailly: l’Instant et son ombre

Raoul Ruiz: Colloque de Chiens

Philippe Alain Michaud: Aby Warburg et l’image en mouvement

Pérec: un Homme qui dort

Sarah Kofman: Camera Obscura: de l’Idéologie

 

 

  1. Workshop FIGURES – CERN 

 

Reisa Boksi

Gloria Sandora

Gex Alizée

Theodore De Felice

Gleize Elisa

Jonathan Levy

Jade Canavesio

Dayla Mischer

Anouk Reichenback

Leonard Gremaud

Natacha Todeschini

 

Séminaire pratique proposé par Aurélie Pétrel, Virginie Otth et Stéphanie Gygax aux étudiants des Arts Visuels de la HEAD (département Appropriation et Info/Fiction),  10 étudiants I.F HEAD, Genève 2018

Lieu de rdv à venir avec un mail d’Aurélie Pétrel.

Le CERN, l’Organisation européenne pour la recherche nucléaire, est l’un des plus grands et des plus prestigieux laboratoires scientifiques du monde. Il a pour vocation la physique fondamentale, la découverte des constituants et des lois de l’Univers. Il utilise des instruments scientifiques très complexes pour sonder les constituants ultimes de la matière : les particules fondamentales. En étudiant ce qui se passe lorsque ces particules entrent en collision, les physiciens appréhendent les lois de la Nature. Pourquoi proposer aux étudiants de la HEAD en Arts visuels d’aller faire des images au CERN: Tout proche géographiquement, le CERN représente le laboratoire scientifique le plus prestigieux et mystérieux du monde.

 

– La rencontre, ou l’observation d’un laboratoire scientifique par les protagonistes d’un laboratoire artistique.

– Chercher à visualiser l’invisible.

– Chercher des signes et des mots au CERN pour représenter la matière.

– Observer ce qu’il est possible de voir

– Imaginer et noter ce qui est invisible

– Faire des parallèle entre le réel et l’abstraction ART et SCIENCE

– Figurer le CERN, lui trouver des formes par l’image et les mots

– Proposer des hypothèses artistiques face aux hypothèse scientifiques

– Comprendre des bribes des enjeux du CERN par la poésie

– Proposer au CERN des images et des mots en décalage avec un système de communication de leurs activités

– Proposer un regard d’artiste sur ce laboratoire magnifique