Workshop avec Florent Meng

Cet événement se répète les 17 mars, 24 mars, 12 avril et 13 avril.

Pour les étudiant-e-s de 1ère année / 2ème année / 3ème année.

disruptions & anagrams

 

Disruptions & Anagrams.

 

Construction d’un ensemble de photographies de toutes formes et formats.

 

« Alors que chaque photographie vibre individuellement, parfois de manière alarmante, toute seule, le sens de l’ensemble ne devient cohérent que lorsque toutes ses parties et toutes les connexions subliminales entre elles ont été pleinement appréhendées par le spectateur , un processus qui prend du temps et de la distance. » Luc Sante à propos de la série Redwood Pickerton de Christian Patterson.

 

« De manière assez similaire au transnationalisme » _ le dispositif documentaire_ « comme  l’essai au cinéma pratique la dislocation ; l’un comme l’autre traverse les frontières et relie entre eux des lieux disparates selon une logique particulière. » Ursula Bieman à propos de son film  Performing the Border.

 

 

Une définition moderne _et forcement imparfaite_ d’une photographie en prise avec le réel pourrait être la suivante : la construction d’une série d’images aussi complexe que son sujet, qui n’essaie pas de se résoudre complètement, qui oblige le spectateur à interpréter l’œuvre et à s’engager avec son sujet de manière indépendante.

 

À partir d’une sélection de lieux à Genève et sans documentation stricte du réel, nous travaillerons sur le principe de dislocation. Nous organiserons des complexités visibles par l’association d’images métaphoriques avec d’autres, plus concrètes, qui influencent leur lecture. Ce procédé libéré de la rectitude du genre documentaire, est peut-être une manière de rejouer sa fonction hétérotopique cachée et non reconnue, cet espace qui remet en question les autres espaces.

Fichiers joints: