A propos

La planète change. Le climat modéré et la biodiversité abondante des dernières 11’700 années – l’Holocène – sont en train de se transformer pour céder la place à quelque chose de différent, quelque chose d’étrange, un phénomène sans précédent dans l’histoire humaine. Tandis que les géologues envisagent de renommer la présente ère géologique, et que les débats sur l’ « Anthropocène » trouvent écho dans les différents domaines des sciences et des humanités, les nombreuses alertes de ce changement planétaire sont désormais relayées quotidiennement dans les médias.

The Anthropocene Atlas of Geneva (TAAG) est un projet de recherche interdisciplinaire qui étudie les réponses aux changements environnementaux globaux anthropogéniques (causés par les activités humaines)*. Par le biais d’entretiens et de recherches de terrain, TAAG documente les différentes manières dont les humains et non-humains d’une écologie urbaine particulière – celle de la ville et région de Genève – répondent aux enjeux d’une planète et d’un climat en mutation. La recherche se concentre en particulier sur les relations qui s’établissent entre des acteurs humains (comprenant des citoyens, des activistes et des artistes aussi bien que des scientifiques, membres d’institutions internationales et d’ONG) et des actants et agents non-humains (déplacement territorial de climat, arbres aux fonctions rituelles, glaciers qui reculent, espèces en voie de disparition, toxines en mouvement, etc.).

Avec ses réseaux très denses d’institutions de gouvernance, de finance et de recherche, ainsi que d’ONG et de mouvements activistes, Genève offre un terrain exemplaire pour mener une telle investigation. Quels types de représentations scientifiques, politiques et artistiques émergent-elles dans ce contexte ? Dans quelle mesure ces représentations permettent-elles de nous rendre sensibles aux impacts environnementaux des activités humaines, et quels affects mobilisent-elles ? Comment les savoirs sur ces transformations planétaires sont-ils traduits dans des pratiques quotidiennes ? Et dans quelle mesure questionnent-ils les relations entre humains et non-humains ?

Le projet TAAG allie recherche de terrain, réflexion critique et pratiques artistiques. Ce site Internet multimédia comprend une archive d’entretiens filmés et de sites et objets exemplaires, archive qui peut être consultée à partir d’une carte de la région genevoise. Les entretiens, conduits entre 2017 et 2018, documentent les savoirs, expériences, pratiques et opinions de scientifiques, d’artistes, d’activistes et de citoyens de diverses professions. Les sites et objets exemplaires situés sur la carte font également l’objet d’une documentation. Le Glossaire propose une série de définitions de termes clés, ainsi que de noms de lieu, d’espèces, de groupes ou d’événements qui relèvent d’un intérêt particulier ; il comprend également des commentaires critiques et de nouvelles représentations de l’ « Anthropocène ». Le Glossaire, qui interagit également avec les éléments de la carte interactive, est soutenu par une bibliographie. Des informations supplémentaires sur la méthodologie de recherche interdisciplinaire sont disponibles dans la section Méthodologie ci-dessous. Tous ces éléments forment ensemble cet « atlas de l’Anthropocène » de Genève.

TAAG est un projet de recherche de la Haute école d’art et de design – Genève (HEAD), soutenu par le Fonds national suisse de la recherche scientifique (FNS). Le projet est conduit par quatre chercheurs en art et philosophie à la HEAD – Genève, avec le soutien du Comité consultatif de TAAG, composé d’un réseau international de chercheurs et d’artistes de diverses disciplines. La recherche de TAAG se déroule sur une période de deux années (2017 et 2018), durant laquelle le site Internet accueillera continuellement de nouveaux documents pour constituer finalement cet Atlas.

 

Précisions méthodologiques

Le terme « Anthropocène » est aujourd’hui utilisé par de nombreux scientifiques, chercheurs, artistes et journalistes, et de plus en plus fréquemment par le grand public. Il se rapporte à la conscience publique croissante des multiples façons dont les sociétés humaines affectent la planète : des transformations qui comprennent le changement climatique, l’élévation du niveau des océans et la fonte des glaces, la perte de biodiversité parmi les plantes, les animaux et les insectes, l’acidification des océans, ainsi que diverses formes de contamination.

Le projet de recherche interdisciplinaire TAAG documente et étudie la façon dont les gens répondent à ces changements dans leur pratique professionnelle, et dont ils traduisent ces savoirs dans leur vie quotidienne. TAAG interroge des scientifiques, des artistes, des activistes et des citoyens de diverses professions qui sont disposés à partager leurs savoirs et leurs préoccupations concernant ces changements planétaires. Le projet documente et étudie également diverses formes d’interactions entre humains et non-humains dans la mesure où elles sont affectées par un environnement en mutation.

Pour cette recherche, TAAG emprunte et combine des méthodes issues des sciences sociales, des arts et des humanités critiques. La recherche de terrain prend la forme d’entretiens filmés, d’observations de sites et de documentations photographiques qui sont archivés et cartographiés sur ce site Internet. Le Glossaire regroupe des éléments de recherche historique, des débats sur les sources existantes et diverses réflexions critiques. Cet Atlas de l’Anthropocène de Genève rassemble des réponses locales et des représentations des changements environnementaux globaux, tout en intégrant de nouvelles représentations produites au cours de la recherche.

Le but de cette recherche est de contribuer à la compréhension et l’évaluation publique des enjeux liés aux changements environnementaux globaux anthropogéniques*. TAAG se développe en dialogue permanent avec les travaux d’autres communautés de recherche qui étudient les conséquences de ces changements planétaires. La contribution principale de TAAG découle de sa focalisation sur un contexte local ; TAAG documente les réponses d’humains et de non-humains dans le contexte de la région genevoise durant les deux années de déroulement du projet (2017-2018).

Les réponses aux changements environnementaux globaux étudiées par TAAG peuvent prendre la forme de représentations très diverses, telles que des images, des métaphores ou des récits développés pour tenter de donner sens à ces transformations. Elles peuvent inclure des actions ou pratiques résultant de ces savoirs, comme la décision de rejoindre une association, de mener une action politique ou de prendre part à une initiative de quartier. Dans le cas des acteurs humains, ces réponses sont documentées sous la forme d’entretiens qui permettent aux personnes concernées de partager leurs savoirs et pratiques, ainsi que leur opinion et leur ressenti. D’autres objets, groupes de personnes ou coutumes locales peuvent également fournir des représentations éclairantes de ces changements planétaires.

Dans le but de sélectionner les objets de recherche appropriés parmi les nombreuses traces et représentations de ces changements planétaires observables à Genève, les critères suivants ont été retenus :

  • un lien évident avec le contexte de Genève et de sa région
  • une capacité à rendre visible des processus de changement complexes ou sous-jacents
  • un potentiel pour stimuler la réflexion et le débat au-delà du contexte, de l’institution ou de la discipline initial-e
  • un potentiel pour stimuler le changement
  • une qualité d’indicateur des changements globaux anthropogéniques

En plus de ces critères, une attention particulière est accordée aux objets qui ont la capacité de susciter le débat public, qui sont porteurs d’intensités émotionnelles particulières, ou plus généralement qui sont exemplaires d’une évolution dans la conscience et dans les pratiques collectives.

Les entretiens menés dans le cadre du projet TAAG procèdent d’une démarche d’enquête artistique et ethnographique répondant aux normes et contraintes en matière de recherche en sciences sociales. Tous les entretiens sont libres et consentis. À la suite d’une première prise de contact, le projet de recherche est expliqué à la personne interrogée, qui signe un formulaire de consentement avant de livrer son témoignage. Une fois l’entretien édité, la personne a l’occasion de visionner le résultat avant d’autoriser sa diffusion au moyen d’un formulaire d’autorisation de publication ; tous les entretiens diffusés sur ce site ont ainsi fait l’objet d’une autorisation signée. Toutes les parties d’entretien qui n’ont pas été retenues dans cette sélection ou dont l’autorisation de publication n’a pas été accordée par la personne interrogée seront définitivement supprimées à la clôture du projet, le 1er décembre 2018. Les formulaires de consentement et d’autorisation de publication utilisés pour cette recherche peuvent être consultés ici. Dans sa démarche visant à identifier et documenter des collectifs, des pratiques et des artefacts locaux, TAAG emprunte aux méthodes descriptives et analytiques issues de la théorie de l’acteur-réseau, des théories critiques de la représentation, et des théories critiques de la société. Davantage de précisions et d’explications concernant certains termes techniques utilisés dans ce paragraphe et le suivant peuvent être trouvés dans le Glossaire.

Les réponses développées par des actants non-humains et leur capacité d’action est plus difficile à identifier et à étudier avec les méthodes et moyens mise en œuvre dans ce projet de recherche. Les débats académiques sur l’Anthropocène à travers les sciences, les arts et les humanités questionnent fortement l’exceptionnalisme de l’espèce humaine – ou anthropocentrisme – qui informe implicitement la logique et les pratiques de la Modernité. Alors que les chercheurs du projet TAAG reconnaissent la nécessité de penser au-delà de cet exceptionnalisme humain, ils mesurent la difficulté d’atteindre en pratique cet objectif. TAAG se montre soucieux de reconnaître les êtres non-humains affectés par les changements environnementaux, à chaque fois qu’il est possible de le faire, sans toutefois prétendre parler à leur place. La migration ou le déclin d’espèces locales et l’arrivée de nouvelles espèces dans la région genevoise en lien avec le changement climatique, la contamination ou la perte d’habitats, ne peuvent la plupart du temps être considérés comme des objets de cette recherche que dans la mesure où ils font l’objets d’une étude scientifique ou d’une pratique d’observation par le biais d’informateurs locaux. Par exemple, dans son entretien, le lichenologiste Philippe Clerc du Jardin Botanique et Herbarium de Genève peut s’appuyer sur ses observations pour rendre compte de la réponse des lichens au changement climatique et à la pollution atmosphérique anthropogéniques. De manière générale, TAAG se concentre sur des points d’interactions entre humains et non-humains qui rendent visibles certains aspects ou certaines conséquences des changements planétaires. Un autre exemple est la coutume locale consistant à observer l’éclosion annuelle de la première feuille du Marronnier officiel de la Treille, qui marque à Genève l’arrivée du printemps ; une coutume pratiquée depuis 1818, et dont l’archive offre un outil d’observation aussi précieux qu’inattendu du réchauffement climatique.

Afin d’encourager les bonnes pratiques d’attribution et de citation des sources sans faire obstacle au partage des résultats de la recherche, tous les contenus du site Internet TAAG sont placés sous la license Creative Commons Attribution-NonCommercial 4.0 International License (CC BY-NC 4.0). Avec cette license, les contenus disponibles sur ce site peuvent être librement partagés à partir du moment où leur source est dûment et intégralement mentionnée, et que toute modification effectuée sur ces matériaux est clairement indiquée en tant que telle ; cette license spécifie également qu’aucun usage de ces contenus ne peut légalement être  effectué dans un but commercial.

 

historique du projet de recherche

TAAG s’est développé sur la base de nombreuses discussions, collaborations, séminaires et projets liés au programme Master de recherche CCC à la HEAD – Genève. Depuis 2009, l’enseignement du professeur Gene Ray s’est concentré notamment sur les transformations planétaires causées par les activités humaines*. De nombreux étudiant.e.s master du programme, parmi lesquels Valerio Belloni, Lucas Cantori, Maria Adelaida Samper et Kate Stevenson, ont initié des projets collectifs inspirants, permettant d’aborder les enjeux des changements planétaires à travers des initiatives de partage de savoirs DIY (do it yourself), des expositions, ainsi qu’un potager de permaculture dans le jardin de l’association de résidences Utopiana. En 2010, le collectif Save as Draft, dont faisait partie l’artiste Aurélien Gamboni (également ancien étudiant du CCC), a suivi le projet de simulation du sommet de Copenhague sur le changement climatique (COP15) qui se tenait à Sciences Po Paris, en lien avec le Master d’Experimentation en Arts Politiques (SPEAP). Les membres de Save as Draft (Joffrey Becker, Aurélien Gamboni, Axel Meunier, Sandrine Teixido, Simon Ripoll-Hurier) ont parallèlement développé une enquête sur les représentations du changement climatique par le biais d’entretiens avec des scientifiques, diplomates et artistes. Cette investigation s’est poursuivie à Genève durant une résidence à Utopiana en 2013, impliquant également un groupe d’étudiant.e.s du programme CCC dans la réalisation du projet collectif “Climate is what you expect, weather is what you get”. Les recherches artistiques et essais vidéos de Janis Schroeder sur l’impact des mines de charbon sur l’environnement urbain dans le bassin de la Ruhr et sur la représentation des écologies urbaines en transformation ont donné lieu à plusieurs articles, conférences et expositions; avec Cécile Boss, il a coordonné des sessions de lecture au CCC sur des textes clé des nouveaux enjeux environnementaux. Kate Stevenson et Janis Schroeder ont également organisé un projet collectif avec les étudiant.e.s du CCC sur les traces des changements environnementaux dans l’herbarium du Jardin Botanique de Genève. À partir de ces synergies, et avec le soutien du Programme CCC, le projet de recherche Emerging Cultures of Sustainability (ECoS) s’est développé sur une période de quatre ans (2010-2014) pour étudier les réponses de la société civile aux changements environnementaux globaux anthropogénique*, dans le contexte plus large des débats académiques transdisciplinaires sur l’ «Anthropocène». The Anthropocene Atlas of Geneva s’appuie sur les préoccupations et les communautés de recherche élaborés à travers les quatre années du projet ECoS.

Dans le cadre d’ECoS, Gene Ray et Aurélien Gamboni, avec l’aide et le soutien de la Coordinatrice du programme CCC Catherine Quéloz, ont organisé trois sessions inter-disciplinaires pour le Séminaire Pré-Doctoral à la HEAD – Genève : Reprojecting Ecologies (2012), avec des présentations de Claire Pentacost, Nils Norman, Liliane Schneiter, Gene Ray, et Save as Draft; Glossaries of Sustainability (2013), avec des présentations de Jenny Brown, Anna Grichting, l’Ambassadrice de Bolivie Angelica Navarro, Grégory Quenet, Eddie Yuen, et Save as Draft; et Welcome to the Anthropocene (2014), avec des présentations de Iain Boal, Hannah Entwisle Chapuisat et Philippe Rekacewicz. D’autres séminaires et consultations supplémentaires ont été organisées avec Sacha Kagan, Paulo Tavares et Chris Wainwright. Ces conférences et discussions ont préparé le terrain critique, conceptuel et méthodologique de TAAG, permettant à un premier noyau de collaboration de s’atteler à la rédaction d’un nouveau projet de recherche, jusqu’à la constitution du groupe de recherche final de TAAG (Gene Ray, Aurélien Gamboni, Janis Schroeder, et Kate Stevenson). Parallèlement, certain.e.s des participant.e.s des séminaires ECoS ont rejoint le Comité consultatif de recherche (Advisory Research Group) de TAAG (Iain Boal, Hannah Entwisle Chapuisat, Anna Grichting, Sacha Kagan, Nils Norman, Catherine Quéloz, Grégory Quenet, Philippe Rekacewicz, Liliane Schneiter, Paulo Tavares, Chris Wainwright), tandis que d’autres se sont joints au projet en cours de route (Gabriella Calchi Novati, David Cross, Armin Linke, Oliver Ressler, Eddie Yuen).

L’équipe de recherche de TAAG s’est dès lors appuyé sur ses nombreux contacts avec des scientifiques, artistes, diplomates et activistes de la région de Genève, et a commencé à cartographier leurs champs d’action respectifs. En 2014, un nouveau partenariat a été établi entre le programme CCC à la HEAD – Genève et Camberwell, Chelsea and Wimbledon Colleges, University of the Arts London (UAL). Au début de 2015, le CCC a accueilli un groupe de la Faculté de UAL (parmi lesquels Marsha Bradfield, David Cross, Neil Cummings, and Malcolm Quinn) pour un séminaire destiné à expérimenter les méthodes de recherche de TAAG, à travers des rencontres organisées dans la ville de Genève. En octobre 2015, les collaborateurs de UAL ont organisé Shock City: Resilience and the Anthropocene, un événement sur deux jours incluant un colloque et une marche guidée à travers la ville de Londres. Les chercheurs.ses de TAAG ont réalisé un workshop dans ce contexte. En décembre 2015, le programme CCC a accueilli une discussion entre l’artiste Armin Linke et le Directeur du projet Gene Ray. TAAG s’est ainsi développé sur la base de recherches et d’échanges de longue date.

En 2016, le Fonds National Suisse de la recherche scientifique (FNS) a approuvé la requête de soutien de TAAG, permettant au projet de recherche d’être mené à bien sur une période de deux ans. Durant cette période, plus de 30 entretiens vidéos ont été réalisés, et plus de 60 entrées de glossaire ont été rédigées, pour composer ensemble l’Atlas de ce site Internet. Deux conférences ont également été organisées dans le cadre de TAAG avec le soutien du FNS. Un colloque a réuni en 2017 des membres du Comité consultatif de recherche (Iain Boal, David Cross, Sacha Kagan, Armin Linke, Nils Norman, Catherine Quéloz, and Liliane Schneiter) pour réviser le site Internet en développement, participer à une sélection d’entretiens filmés, et débattre du positionnement conceptuel et méthodologique du projet; une journée de présentation était ouverte au public. En 2018, le Directeur du projet Gene Ray et Gabriella Calchi Novati du Comité consultatif ont développé un partenariat avec la communauté de recherche trans-disciplinaire « Terror on Tour », pour co-organiser un colloque international de trois jours à la HEAD – Genève : Anthroposcreams, Desert(ed) Destinations and Wilding Weather – Wish You Were Here s’est concentré sur les signes culturels et politiques des changements environnementaux globaux. Les intervenants de cette 28 conférence comprenaient des artistes, philosophes, géographes, anthropologues, des chercheurs.ses en visual studies et dans les humanités, des chercheurs.es en étude des sciences et de la technologie, ainsi que des chercheurs.ses en performance studies, introduit.e.s par des étudiant.e.s du Programme Master de recherche CCC de la HEAD – Genève. Les chercheurs de TAAG Aurélien Gamboni et Janis Schroeder ont présenté le projet The Anthropocene Atlas of Geneva dans ce contexte. Pour davantage de détails sur les productions réalisées durant ces deux années de recherche, veuillez consulter la page Outputs.

 

remerciements

Les chercheurs.ses de TAAG désirent remercier les nombreuses personnes qui ont généreusement donné de leur temps et de leur énergie pour contribuer à ce projet par leurs savoirs et leurs conseils; sans eux, cet Atlas n’aurait pas vu le jour.

Nous remercions les personnes qui ont accepté de nous accorder un entretien : Chiara Barberis, Martin Beniston, Mickaël Blanc, Antonin Calderon, Victorine Castex, Philippe Clerc, Hannah Entwisle Chapuisat, Thomas Descombes, Christophe Dunand, Dominique Ernst, Montserrat Filella, Delia Fontaine, Thierry Gaudreau, Denise Gautier, Justin Ginnetti, Raphael Gomez, Jacques Grinevald, Rachel Heaton, Pierre-André Magnin, Olivier de Marcellus, Michel Meyer, Abdallah Mokssit, Charlotte Nicoulaz, Pascal Peduzzi, Géraldine Pflieger, Anne-Cécile Reimann, Oliver Ressler, Philippe Roch, Philippe de Rougemont, Daniel de Roulet, Thibault Schneeberger, Denis Schneuwly, Arlène Shale, Nazhat Shameen Khan, Marie Velardi, Alain Yenni.

Nous remercions les membres du Comité consultatif de recherche : Iain Boal, Gabriella Calchi Novati, David Cross, Hannah Entwisle Chapuisat, Anna Grichting, Sacha Kagan, Armin Linke, Nils Norman, Catherine Quéloz, Grégory Quenet, Philippe Rekacewicz, Oliver Ressler, Liliane Schneiter, Paulo Tavares, Eddie Yuen, ainsi que Chris Wainwright qui nous a malheureusement quitté en 2017.

Nous remercions les étudiants et les alumni du Programme Master de recherche CCC à la HEAD – Genève qui ont aidé, inspiré et animé ce projet de recherche dans ses différentes étapes : Vinit Agarwal, Shima Asa, Alice Boudreau, Valerio Belloni, Lucas Cantori, Marisa Cornejo, Marguerite Davenport, Nadia Elamly, Boris Fernandez, Loana Gatti, Léa Genoud, Rebecca Glyn-Blanco, Max Hauri, Robert Hamlin Jackson, Julie Marmet, Roland Mbessa, Raphaëlle Mueller, Camilla Paolino, Charles-Elie Payré, Maria Adelaida Samper, Felix Toro, Julie Tiffany Bellard, Sanja Vasic, Wu Dan.

Nous remercions le directeur de la HEAD – Genève, Jean-Pierre Greff; la responsable du développement culturel Julie Enckel-Julliard; la responsable des arts visuels Charlotte Laubard; la responsable des études Lysianne Léchot Hirt; la responsable communications et relations extérieures, la responsable de la recherche Anne-Catherine Sutermeister; et la responsable du programme CCC Doreen Mende.

Nous remercions également Paul Antick, Çağla Aykaç, Anna Barseghian, Aimeric Baumann, Joffrey Becker, Denise Bertschi, Ursula Biemann, Cécile Boss, Marsha Bradfield, Giulia bruno, Neil Cummings, Marie Debat, Yann Chateigné, Chris Jordan, Victoria Sloan Jordan, Katrin Kettenacker, Bruno Latour, Armin Linke, Axel Meunier, Laura von Niederhäusern, Anna Papaeti, Malcolm Quinn, Anne-Julie Raccoursier, Simon Ripoll-Hurier, Julien Reinhard, Luc Schuiten, Frédéric Stordeur, Sandrine Teixido, Marie Velardi, Andrew Wilford.

Le directeur du projet adresse également ses remerciements chaleureux à Gabriella Calchi Novati, Camilla Paolino, Vinit Agarwal et Iain Boal.

Nous remercions nos partenaires institutionnels et nos collaborateurs: University of the Arts London; la communauté de recherche de Terror on Tour, l’Université de Chichester (UK), et le Centre Culturel Italien de Zurich.

Nous remercions le Fonds National Suisse de la recherche scientifique (FNS) pour son soutien significatif au projet de recherche TAAG.

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* L’origine humaine de ces transformations environnementales ne doit pas laisser entendre que l’humanité serait responsable dans son ensemble et de manière équivalente de ces impacts, ce qui reviendrait à nier toute forme de responsabilité historique différenciée. En anglais, le terme « socially-caused » permet d’éviter cette indistinction que le qualificatif usuel d’« anthropogénique » tend à reproduire. Pour une réflexion sur ces questions de terminologie, voir les articles du Glossaire « Anthropocene » et « Anthropogenic climate disruption (ACD)« .

TAAG Research Group
Gene Ray, TAAG Project Director, HEAD – Genève, Geneva School of Art and Design
Aurélien Gamboni, artist and researcher
Janis Schroeder, artist, filmmaker and researcher
Kate Stevenson, artist, PhD candidate, University of the Arts London

TAAG Advisory Research Group

  • Iain Boal, social historian of science, technics and the commons
  • Gabriella Calchi Novati, critical theorist, performance studies scholar and psychoanalyst-in-training, CG Jung Institute Zurich
  • David Cross, artist, University of the Arts London
  • Hannah Entwisle Chapuisat, legal specialist on forced human displacement, PhD candidate, University of the Arts London
  • Anna Grichting, architect and artist, Qatar University, Doha
  • Sacha Kagan, sociologist and sustainability studies scholar, Leuphana University, Lüneburg
  • Armin Linke, artist and filmmaker
  • Nils Norman, artist
  • Catherine Quéloz, HEAD – Genève
  • Grégory Quenet, environmental humanities scholar, Université de Versailles-Saint-Quentin-en-Yvelines
  • Philippe Rekacewicz, cartographer and journalist
  • Oliver Ressler, artist and filmmaker
  • Liliane Schneiter, HEAD – Genève
  • Paulo Tavares, forensic architect, urbanist, and environmental studies scholar, Faculdade de Arquitetura e Urbanismo, Universidade de São Paulo (FAU–USP)
  • Chris Wainwright, Chelsea College of Arts, University of the Arts London*
  • Eddie Yuen, extinction studies scholar, California College of Arts

* We sadly mark the loss of Chris Wainwright, who passed away in 2017.

Contact
taag.head@hesge.ch
Gene Ray
Aurélien Gamboni
Janis Schroeder
Kate Stevenson