Workshop TLP avec Olivier Zabat.

Pour les étudiant-e-s de 1ère année / 2ème année / 3ème année.

SUJET/ SE DESASSUJETTIR

Depuis plus de 20 ans, l’approche documentaire s’est développée dans la pratique de la vidéo dans le champs de l’art. Au terme « vidéo », s’est substitué celui de « film » pour une grande partie de la production d’images en mouvement. Et depuis le film, déterminé dans ses composantes et moyens formels, mais assez flou dans ses définitions, le pas a été franchis vers le cinéma.

Les procédés formels du film (découpage, montage etc. ) et les grands axes de définitions qui balisent le cinéma (documentaire, fiction, essai, etc.) sont aujourd’hui maniés naturellement.

L’approche documentaire, dont la mise en oeuvre est probablement la moins contraignante du cinéma est souvent associée à un sujet.

Le « sujet » est l’un des moyens élémentaires qui permettent de circonscrire à des notions intelligibles et pré-déterminées la complexité et l’instabilité du réel exploré.

Qu’en est-il de cette approche par le sujet, légitime comme vecteur simplifiant du travail filmique, mais qui si elle est admise comme constituante de l’oeuvre, nous amène à questionner le paradoxe suivant: le sujet d’un film ne constitue-t-il pas en lui-même une contradiction à son appartenance au  champ de l’art contemporain, issu d’une modernité qui s’est posée comme telle en s’affranchissant justement de l’impératif de sujet?

Je vous propose que nous travaillons une semaine autour du sujet, en ne cherchant pas à l’ignorer, mais plutôt à poser son potentiel légitime de simplification d’approche comme un aspect utile voire nécessaire dans le développement d’un film. La  dialectique menée autour du sujet d’un film dès son origine  me semble capitale dans la résolution et l’achèvement de l’oeuvre.

 

Participants :

-Margot

-Oélia

-Arnaud

-Audrey

-Dayla

-Jade

-Théodore

-Lucas

-Lou

-Joséphine

-Timothée

-Louise