Bruno Serralongue au symposium à Tanger
« Puisqu’on vous dit que c’est possible »
Symposium, recherche et atelier/résidence de travail à la Cinémathèque de Tanger 23, 24, 25 mars 2013
Sous la direction de Stéphanie Jamet-Chavigny, Matthieu Laurette et Philippe Terrier-Hermann
en association avec Léa Morin et Malika Chaghal
Organisé par l’ISBA – Institut supérieur des beaux-arts de Besançon /Franche-Comté
en partenariat avec la Cinémathèque de Tanger, l’Ecole Nationale Supérieure des Arts Visuels de la Cambre (Bruxelles)
et l’Institut National des Beaux-arts de Tétouan et la participation de la HEAD – Haute Ecole d’art et de Design de Genève.
Le symposium « Puisqu’on vous dit que c’est possible » s’inscrit dans le champ de réflexion autour de la figure de l’artiste citoyen en s’appuyant également sur l’histoire bisontine nourrie des utopies sociales et de sa mémoire ouvrière.
À l’occasion de la célébration en 2013 du 40e anniversaire de « L’Affaire Lip », l’équipe de recherche Contrat Social travaille à une mise en perspective de cette lutte et de sa médiatisation – notamment grâce au film de Chris Marker auquel est emprunté le titre du symposium − en regard de l’actualité internationale depuis les révolutions arabes jusqu’au différentes actions des Indignés ou Occupy Wall Street.
Tanger, ville marquée par son passé colonial dont l’image exotique fut véhiculée par les productions cinématographiques occidentales de la première moitié du XXe siècle. Ville en marge qui a fasciné la Beat Generation et aujourd’hui ville à l’urbanisme galopant sur laquelle le renouveau du cinéma marocain donne une vision critique, loin des clichés et nourrie de l’intérieur par les réalités sociales.
Entre le premier grand conflit médiatisé par les caméras de télévision et le nouveau regard porté par le cinéma marocain, des problématiques similaires apparaissent. La confrontation de l’histoire de ces deux territoires vus au travers du prisme des questions de la représentation s’enrichit à la lumière de l’actualité politique, économique, sociale et médiatique internationale.
Ce symposium revient sur l’émergence d’images dans une acception large du terme ou encore d’actions et/ou d’objets provenant de modes de productions parallèles et de diffusions alternatives dans un contexte de lutte.
Fort du soutien du Conseil supérieur de la recherche du Ministère français de la Culture « Puisqu’on vous dit que c’est possible », cherche à montrer la porosité des champs de la représentation de l’art et de l’histoire.
Professeurs associés :
Hervé Charles, artiste et chef d’atelier du département photographie à La Cambre ENSAV
Bruno Serralongue, artiste et professeur à la Haute Ecole d’Art et de Design de Genève
Programme prévisionnel
Samedi 23 mars 2013
De la représentation de Tanger à la représentation des luttes au Maroc
14h Projection du film Mirage (1979, 100’) de Ahmed Bounanani et Vues du Grand Socco et Petit Socco de Gabriel Veyre (1936, 7’) ainsi que diverses images d’archives de la Cinémathèque et deux films issus du programme Tamaas/Cinémathèque de Tanger (2009, 20’).
16h Ouverture du colloque et accueil des participants par Yto Barrada, artiste et fondatrice de la Cinémathèque de Tanger, Laurent Devèze, philosophe, directeur de l’ISBA, Caroline Mierop, directrice de l’ENSAV
16h20 Présentation du projet par Stéphanie Jamet-Chavigny, Matthieu Laurette et Philippe Terrier-Hermann
16h40 Yto Barrada, artiste et fondatrice de la Cinémathèque de Tanger
Mounira Bouzid El Alami, co-fondatrice de l’association Darna à Tanger
Driss Ksikes (Rabat) Daba Théâtre (journaliste spécialiste des médias) (sous réserve)
19h30 dîner / cocktail
21h Projections :
Sur la planche (2012, 106’) de Leïla Kitani
Hand-Me-Downs (2011, 15’) de Yto Barrada
23h soirée concert